Elle ne croit pas à la perfection, car elle n’est jamais assez et toujours trop à la fois et c’est très bien comme ça. Elle s’insurge contre l’injustice et l’impuissance, contre les dominations et l’inégalité, contre un monde qui tourne pas rond, avec classe, jamais sans grâce, parfois dans la crasse. 

Elle se positionne contre oui, mais la compagnie est plus qu’une opposition, elle est une proposition. Elle veut faire avec, monter sur scène pour dire ses colères comme ses joies, pour s’opposer comme pour partager. Elle partage intensément, elle déborde de vie car c’est ça qu’elle défend : le spectacle vivant. 

Elle célèbre le goût du chocolat par temps de pluie, les autrices rebelles, l’imagination fertile, la musique populaire qui fait chanter en cœur, les films qui laissent un sourire sur les visages pendant des heures et les engagements sincères. La compagnie Faste et Furieuse doute au milieu des loups et danse nue sous la pluie pour créer, recherche sans cesse la joie qui préserve, la joie qui nourrit, la joie qui sauve.